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Impacts de la Covid 19 sur le transport terrestre / Abdoulaye Sylla, président Fensci: ‘’ Si rien n’est fait, beaucoup de sociétés vont fermer’’

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«(…) On remercie le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara pour sa promptitude à  efficacement agir depuis le premier cas du Coronavirus en Côte d’Ivoire. Sans été ces mesures, le pays courait au pire. Nous lui disons également merci pour la riposte économique. Ce sont des milliards qui ont été décaissés pour tous les secteurs d’activités. Le Fonds d’aide au secteur informel (Fasi), en est la preuve palpable. A ces remerciements, j’associe le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui traduit au quotidien toutes les décisions du Président. Occasion pour moi, de lui formuler mes vœux de très prompt rétablissement ». Ce sont par ces propos  que le n°1 de la Fédération nationale des syndicats et chauffeurs de Côte d’Ivoire (Fensci), Abdoulaye Sylla, a entamé, le 6 juillet dernier sa conférence de presse relative aux impacts de la Covid 19 sur le secteur du transport terrestre. Pour le conférencier, pas de doute : le secteur souffre terriblement des conséquences de cette pandémie mondiale. «(…) Tous nos véhicules sont garés. Ceux qui roulent, n’arrivent pas à faire les recettes. A Abidjan, la situation est terrible, avec près de 40 % de minicars, communément appelés qui ont garé. Ce qui, évidemment, provoque des attroupements dans toutes les gares et tous les points de chargements. Les populations souffrent. Quant aux véhicules garés, c’est clair qu’ils enregistrent des pannes déjà, et qu’il va falloir résoudre avant de les mettre en circulation au moment de la reprise. Si rien n’est fait, c’est sûr que beaucoup de structures vont mettre la clé sous le paillasson. Elles vont carrément fermer. Il faut davantage assouplir les conditions d’obtention du fonds destiné au secteur du transport », a-t-il fait savoir. Abordant la question des cache-nez dans les véhicules, le patron de la Fensci, a fait remarquer que les Forces de l’ordre et de sécurité doivent s’en prendre à l’usager fautif, et non au chauffeur qui ne maitrise pas souvent tous les usagers. Qui, selon, font semblant de mettre les cache-nez, et les enlèvent automatiquement que le chauffeur décolle. Il a enfin plaidé pour l’ouverture du Grand Abidjan.