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DGI : Grève annoncée des syndicats de la plateforme FESYDGI les 21, 22 et 23 juillet prochain, les agents de l’ASADGI-CI disent non et les invitent au dialogue

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L’ Association Syndicale des Agents de la Direction Générale des Impôts de Côte d’Ivoire (ASADGI-CI) a, dans un communiqué signé par son Secrétaire Général DJEDJEMEL AKPA LÉONARD et transmis ce lundi à Amanien.info, invité les syndicats de la plateforme FESYDGI à lever leur préavis de grève et à poursuivre les négociations avec la hiérarchie, « seul gage de l’atteinte de tout ou toute partie des revendications ».

Dans ledit communiqué, le SG de l’ASADGI-CI, M. DJEDJEMEL AKPA LÉONARD a également indiqué que l’ASADGI-CI, dit-il, « ne se reconnaît pas, ni elle ni ses membres, dans cet élan de blacage institutionnel injustifié dont les conséquences pourraient se révèler désastreuses tant pour d’Administration Fiscale elle-même que pour les Agents dont la cause est défendue, voire pour la nation toute entière ».

Il appelle, par conséquent, au calme et au dialogue permanent et constructif.

Nous vous proposons l’intégralité du communiqué :

Communiqué de l’ASADGI-CI

Camarades,

Depuis quelques jours, le front social de notre maison est en ébullition.
Les syndicats de la plateforme FESYDGI ont entrepris d’entrer en grève les 21, 22 et 23 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire national.
Leur décision s’appuie sur certaines aspirations légitimes, dont la prise en compte et le règlement conduiront certainement à créer un cadre favorable à l’épanouissement professionnel et social des Agents et à la redynamisation de l’action publique pour le bien de la communauté Nationale.

Chers collègues, il vous sera donc loisible de constater à l’egrainage des revendications présentées, que certaines d’entre elles sont justes et légitimes et correspondent parfaitement aux idéaux défendus par l’Association Syndicale des Agents de la Direction Générale des Impôts de Côte d’Ivoire (ASADGI-CI), mais une cause qu’elle qu’en soit la légitimité, ne devrait pas nécessairement conduire à déterrer la hache de guerre.
La grève devient l’unique et dernier recours, lorsque les voies du dialogue deviennent impossibles ou sans issue, ce qui n’est pas le cas dans la situation que nous traversons.

La sagesse africaine nous invite à cet égard, à nous asseoir et à continuer les discussions avec notre tutelle afin de trouver ensemble des voies et moyens de règlement de nos divergences.

Mais à peine entamé, ces dernières semaines, le dialogue social entre la DGI et les syndicats a été rompu unilatéralement par la FESYDGI et les menaces d’une rupture de la paix sociale ont été brandies.

A l’ASADGI-CI, nous pensons que la communauté nationale se passerait bien d’un conflit social ouvert au niveau d’une administration publique dont le devoir est d’oeuvrer inconditionnellement à la satisfaction de l’intérêt général.

l’ASADGI-CI voudrait par conséquent inviter les syndicats de la plateforme FESYDGI à lever leur préavis de grève et à poursuivre les négociations avec la hiérarchie, seul gage de l’atteinte de tout ou partie des revendications énumérées.

En outre, l’ASADGI-CI voudrait saisir l’occasion pour indiquer qu’elle ne se reconnaît pas, ni elle ni ses membres, dans cet élan de blocage institutionnel injustifié dont les conséquences pourraient se révèler désastreuses tant pour l’administration fiscale elle-même que pour les Agents dont la cause est défendue, voire pour la nation toute entière.

l’ASADGI-CI voudrait donc inviter au calme et pouvoir compter sur la bonne disposition de tous les partenaires sociaux et la hiérarchie de la DGI à renouer les échanges sous des formes plus raisonnées, qui débouchent à des décisions, résolutions pertinentes et réalistes, dont la mise en œuvre contribuera à la consolidation d’une paix durable.

Chers collègues, sachons mesurer la portée à court, moyen et long terme de nos actes et agissements vis-à-vis de notre administration commune en privilégiant la voie du dialogue permanent et constructif, socle de notre culture nationale, à celle du débrayage systématique.

La DGI est notre administration commune, ne lui enlevons pas le crédit qu’elle est en droit d’attendre et de recevoir de nos compatriotes.

Camarade militante, camarade militant, agents de la DGI, je vous invite à travailler plutôt à laver notre linge sale en famille et démontrer à la communauté nationale notre sens du service public.

 

Fait à Abidjan, le dimanche 18 juillet 2021

Le Secrétaire Général DJEDJEMEL AKPA LÉONARD