COMMUNIQUE DE PRESSE DE MONSIEUR KOME CESSE PAR SON CONSEIL LA SCPA KONAN-LOAN & ASSOCIES

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Monsieur KOME CESSE, Directeur de sociétés fait l’objet d’une campagne médiatique organisée par des mains obscures mais pourtant facilement identifiables relativement à l’incarcération de Monsieur KODJO ALAIN.

En effet, les réseaux sociaux sont inondés ces derniers temps de messages de personnes à l’indignation sélective et intéressée qui se sont données pour mission de dénoncer une prétendue détention préventive injuste de Monsieur KODJO ALAIN.

Monsieur KOME CESSE s’est imposé de ne jamais s’exposer dans les médias, ne s’intéressant qu’à ses activités et faisant toute confiance à la justice. Mais eu regard au tombereau de contrevérités qui est déversé sur les réseaux sociaux, il lui est apparu nécessaire, à son corps défendant, de faire la mise au point qui suit :

  • Le 17 avril 2017, en marge d’une conférence à l’hôtel Tiama d’Abidjan, Monsieur KOME a été approché par son « ami » Alain Victor KODJO anciennement employé du cabinet DELOITTE à Abidjan. Celui-ci s’est proposé de trouver des financements à moindres frais pour les projets hôteliers de Kome par le biais de fonds souverains du Golfe.

 

  • Monsieur KODJO lui a alors indiqué qu’il connaissait un certain Monsieur GAH ROGER qui serait très introduit dans le milieu des fonds souverains et des grandes banques d’affaires et qui pourrait lever des financements dans cette région pour la réalisation de ses projets.
  • Monsieur KODJO l’a donc orienté vers Monsieur GAH ROGER qui résidait à Paris. Une réunion tripartite s’est tenue à l’hôtel Sheraton CDG de Paris aux fins sus indiquées le 27 avril 2017.

 

  • Monsieur GAH ROGER a affirmé être l’homme de la situation et a immédiatement pris contact avec une banque au Luxembourg où il aurait ses entrées.

 

  • Le 28 avril, il fait rencontrer son « ami banquier » à Monsieur KOME à Paris.
  • Le lendemain Monsieur KODJO informe Monsieur KOME qu’un rendez-vous est pris avec la banque luxembourgeoise pour 2 semaines plus tard.

 

  • Monsieur KOME paie son billet ainsi que ceux de MM. KODJO et GAH pour se rendre au  Luxembourg où ils sont reçus par l’ami banquier des 2 complices les 11 et 12 mai 2017. Apres une visite de ladite banque, le « banquier » soutient qu’il pouvait mettre à la disposition de Monsieur KOME la somme de 50 000 000 d’euros. Plus tard, de 50 millions, ils proposeront de lever 200 millions d’euros.

 

  • Dès le 12 mai, comme frais de diligence, Monsieur KODJO demande à Monsieur KOME de payer la somme de 10 millions à sa sœur à Abidjan. Paiement effectué par chèque bancaire.

 

  • Le 17 mai, sur demande de Monsieur KODJO et de ses complices, Monsieur KOME effectue un 1er virement de 100 000 euros, en guise de frais de diligence toujours.

 

  • Puis le 15 juin, sur demande de Monsieur KODJO, un autre virement de 10 000 euros est effectué sur le compte de ce dernier par Monsieur KOME.

 

Monsieur GAH ROGER de son côté n’a cessé de réclamer des sommes importantes pour rendre effective l’opération mais également en rémunération de ses prestations.

Ce fut le début d’un engrenage et d’une histoire rocambolesque d’escroquerie à grande échelle qui va couter à Monsieur KOME plus de 6 millions d’euros.

Malgré tous ces paiements et toutes les assurances reçues, Monsieur KOME ne recevra jamais la somme promise.

En effet, en lieu et place du financement promis par Monsieur KODJO et ses complices, Monsieur KOME reçoit des caisses remplies de faux billets en euros.

Sentant l’arnaque, Monsieur KOME s’est résolu à se rendre à Dubaï ainsi qu’au Qatar pour s’assurer de la réalité du transfert de fonds. Les autorités monétaires et financières rencontrées sur place l’informeront non seulement qu’aucun transfert n’a été réalisé en direction du Mali  mais également de l’impossibilité de la réalisation d’une telle opération.

Monsieur KOME CESSE se rendra compte qu’il avait été simplement victime d’une escroquerie organisée par les deux comparses.

Dès la découverte des caisses de faux billets, Monsieur KOME appelle Monsieur KODJO pour les lui montrer. Depuis, tous les autres complices ont disparu dans la nature et ne répondent plus aux appels ni messages emails de Monsieur KOME.

Si les fonds avaient été réellement encaissés par Monsieur KOME comme le sous-tend Monsieur KODJO, pourquoi ses créanciers se cacheraient-ils jusqu’à la date d’aujourd’hui ?

Pourquoi la pseudo banque ne vient-elle pas réclamer les paiements de ses échéances de remboursements ?

Alors qu’il se remettait à peine de cette forfaiture, il reçoit un appel de Monsieur ALAIN VICTOR KODJO qui prétend que Monsieur KOME resterait lui devoir des honoraires de résultat liés à la réception des fonds. Monsieur KOME comprit alors que ces individus croyant avoir trouvé en lui le parfait « pigeon » avaient décidé de le « plumer » sans état d’âme.

Monsieur ALAIN VICTOR KODJO feint de nepas savoir qu’aucun transfert de fonds n’a eu lieu. Il feint d’ignorer qu’il avait mis Monsieur KOME en contact avec Monsieur GAHROGER dans un but délictuel. Sinon comment comprendre qu’un expert financier puisse demander des honoraires de résultat sans s’être assuré au préalable  de l’effectivité du transfert ? Quelle est la documentation qui lui a été produite attestant de la réception des fonds par Monsieur KOME ?Monsieur ALAIN VICTOR KODJO ne s’est donc pas rapproché de son ami GAHROGER pour vérifier auprès de lui la réalité du transfert ?

La question n‘est donc pas la note d’honoraires qui aurait été présentée à Monsieur KOME CESSE mais les circonstances malveillantes et délictuelles qui entourent cette demande.

Monsieur KOME a donc porté plainte avec constitution de partie civile pour tentative d’escroquerie et escroquerie contre Monsieur ALAIN VICTOR KODJO et Monsieur GAH ROGER. Monsieur ALAIN KODJO a été arrêté et placé par le juge d’instruction en détention préventive.

Le placement en détention provisoire de monsieur KODJO ALAIN ne relève pas de Monsieur KOME mais du juge d’instruction qui instruit le dossier. Quant à Monsieur GAH ROGER, actuel maire de BANGOLO, Monsieur KOME a confiance à la justice afin qu’il soit entendu et jugé. Il ne dispose pas de l’autorité de la force publique pour le faire arrêter dans ses bureaux de maire et le conduire devant le juge qui instruit le dossier.

Mais il a confiance à la Justice afin que toutes les mesures soient prises même coercitives afin que force reste à la loi et que ce genre d’indiv  idus cessent d’abuser des hommes d’affaires.

 

Fait à Abidjan, le 08 Juillet 2019

 

Maître Charles KONAN

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